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Intervention de J.Kristeva, E.Marty et C.Doumet

2 heures 26 minutes
2015
Production >
Université Paris Diderot
Réalisateur >
Romain Bouiges

 

Julia Kristeva, professeur émérite, Université Paris Diderot,
De Saint-Augustin à Beckett, de Nabokov à Duras, l’étranger est un sujet majeur dans l’écriture, que ce soit dans les romans ou la philosophie. Roland Barthes, dans son œuvre, se penche sur l’étrangère, comme son contemporain Albert Camus ; complémentaires de l’étrangeté. L’étrangeté de Barthes se protège dans la « reliance maternelle » et évince la figure glorieuse du père. Il se penche sur le « toucher intérieur » (s’approprier l’intimité de soi et du tout proche) et sur les passions dans «l’Innommable » ; ce qui nous met en hors de nous. Il est l’un des premiers a considéré le langage comme négativité. La sémiologie « donne sens au non-sens ».


En quoi la photographie fut pour Barthes une autre manière de penser ?
La photographie est toujours présente chez Barthes et est omniprésente dans la mythologie. Elle est une sorte de discours aliéné et mystifié. L’objet photographique n’est pas la photographie. Eric Marty (CERILAC, Paris Diderot) nous expose le statut d’objet que prend la photographie chez Barthes.  


Christian Doumet (professeur Paris Sorbonne) : « La pensée, la phrase, la voix, le visage »