1.Parole aux migrant(es) et réfugié(es)
Nisrine Al Zahre, docteure en sciences du langage, nous parle de son expérience avec la langue exilée et son périple dans la préfecture de Clignancourt en mettant l’accent sur la barrière de la langue et le rapport entre langue mère et langue d’accueil.
Mahmoud El Hajj, journaliste et écrivain, a une demande d’exil en cours. Sa première lui a été refusée. Il nous parle des frontières sous deux axes : par rapport au Coran, dans lequel les frontières désignent les limites géographiques de la souveraineté d’un pays donné. Il aborde ensuite les frontières dans un sens affectif, comme des limites qui encadrent l’interaction humaine telle que la langue.
Youssif A. Haliem, informaticien et auteur, vient du Soudan. Il nous pose en anglais ces questions : qu’est-ce que le pays ? Qu’est-ce que la frontière ? Une ligne dessinée par l’homme il y a bien longtemps. En somme, pour lui, il n’y a qu’une terre, la Terre. La frontière est très présente en Europe malgré qu’elle soit virtuelle. Travailler sans papier n’est pas possible, du moins pas en gardant sa dignité.